Ne pas croire que la pluie fine et dense,
accompagnée de belles rafales de vent,
découragent les marcheurs, en ce mercredi 8 mars !
Nous sommes vingt à nous retrouver à REMAUCOURT,
pour un circuit de 8 km 500...
Nous nous engageons d'abord sur un chemin
tapissé de feuilles mortes,
qui nous préservent un peu de la glissade, due à la boue...
Les prémices du printemps pointent le bout du nez...
Ici des perces-neige, là les chants des oiseaux...
L'état du chemin commence à se dégrader au fil de nos pas...
Et le relief des côtes pré-Ardennaises s'ajoute à la difficulté !
Pendant la montée, tout à coup, une douleur fulgurante,
claque dans ma fesse droite !!! Satané nerf sciatique !
Ce n'est pas le moment de se réveiller,
j'ai des efforts à fournir moi !!!
La progression est éprouvante,
car nos semelles de boue alourdissent nos pieds.
Les guêtres ont toute leur utilité sur ce parcours du combattant.
En arrivant vers la ferme de Chevrières,
nous trouvons une petite route plus agréable, plate...
Mais soumise à tous les vents !
Nous sommes trempés, mais bien couverts.
On comprend que ces vaches restent à l’abri !
Elles nous suivent du regard, tant que nous longeons leur bâtiment.
Une petite pause (très petite, vu l'humidité...),
et nous reprenons la route cette fois,
vers ce domaine en piteux état.
Arrivés devant la grille, un drôle de spectacle nous attend !
Un crâne (apparemment) de chèvre est coincé entre les barreaux,
comme pour dire "Défense d'entrer, danger !" ...
Au loin, la maison est bien abîmée et la végétation reprend ses droits !
On pourrait facilement imaginer une histoire d'épouvante !
Dommage que le soleil ne daigne pas se montrer,
le paysage serait encore plus beau, baignant dans la lumière !
Nous arrivons à CHAPPES
où l'église s'impose par son côté massif.
Sur ce mur où surplombe l'église,
la pancarte indique "Rue de la Croyette", c'est amusant !
Nous découvrons la maison natale de
Marcel CAMUS (célèbre réalisateur),
sur cette petite place qui porte son nom.
A côté, une grange est en réfection !
Nous retrouvons les chemins,
et au loin, on dirait la fumée d'un feu...
...Mais c'est l'humidité qui s'évapore !
Aller, encore un petit effort,
nous ne sommes plus très loin de l'arrivée !
Nous apercevons le village où nos voitures nous attendent.
Avec ce temps, la photo ressemble à une peinture !
C'est joli !
Cette fois, dernière ligne droite,
nous ne sommes pas mécontents...
Le goûter se prend rapidement, sous la pluie,
et sous le regard intéressé de ce chien !
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